Hans Richter fit ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Berlin en 1908, puis l’Académie de Weimar en 1909.

Les premiers contacts de Richter avec l’expressionnisme eurent lieu grâce au groupe le Cavalier bleu en 1912 puis grâce au magazine Der Sturm. Lors de sa première exposition à Munich, en 1916, il se joignit au groupe dada de Zurich. Artiste engagé, proche de la République des conseils de Bavière, puis du mouvement communiste, Hans Richter commença au début des années 1920 à peindre, sur rouleau, des rythmes abstraits qui s’animent (Preludium1919Fugue 201920). Grâce à ses recherches, il réalisa un film abstrait Rhythmus 21, suivi de plusieurs autres films. Il se rendit aux États-Unis en 1941 où il se consacra à l’enseignement et au cinéma. Son film Rêves à vendre (Dreams That Money Can Buy), réalisé de 1944 à 1947 (avec Max ErnstFernand LégerMan RayMarcel DuchampAlexander Calder) est l’un des classiques du cinéma surréaliste. Les éléments autobiographiques, l’exil en URSS, en Suisse, puis aux États-Unis et la rupture avec le communisme, y jouèrent un rôle important3. Puis Richter tourna 8 x 8 en 19561957film-collage construit sur des poèmes dadaïstes des années 19161917. Continuant son œuvre picturale, il composa des toiles lyriques, très colorées. Il évolua ensuite vers une abstraction plus géométrique, dominée par un graphisme dépouillé, mais rythmé (Piccolo Castello1961). En 1963, il tourna également un court métrage (From the Circus to the Moon) sur Alexander Calder. Précurseur dès 1917 de la tendance lyrique de l’abstraction, il est l’une des figures les plus importantes du cinéma d’avant-garde.

En 1973, le documentaire télévisuel (28 min) Give chance a chance4,5 lui donne une dernière occasion de se confier.

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